Après avoir étudié votre projet dans les moindres détails, vous allez pouvoir travailler concrètement sur la réalisation de ce dernier. Pour cela, vous allez notamment devoir passer par trois étapes incontournables : la réalisation de votre prévisionnel financier, le choix du statut juridique de votre future entreprise, et la réalisation de vos formalités de création d’entreprise.
Ce dossier vous fournit des informations sur ces trois étapes.
Réaliser un prévisionnel financier
Le prévisionnel financier est un outil important pour tout créateur d’entreprise, il va vous permettre de réaliser des projections financières sur votre projet.
L‘évaluation du chiffre d’affaires prévisionnel est la partie la plus délicate, car elle repose uniquement sur des hypothèses. Pour cela, il convient de déterminer :
- les tarifs qui seront pratiqués par les concurrents,
- et les estimations des volumes d’accompagnement ou d’heures par an.
Pour travailler sur vos hypothèses de chiffre d’affaires, vous devez vous appuyer sur les informations que vous avez collectées pendant la réalisation de votre étude de marché.
Ensuite, la budgétisation des dépenses est un exercice beaucoup plus simple. Parmi les postes à ne pas oublier, on retrouve notamment :
- le loyer du local professionnel,
- les coûts liés au réseau dont vous ferez peut être partie,
- les frais de déplacement,
- les dépenses de publicité,
- les coût de fonctionnement : frais bancaires, comptabilité…,
- votre salaire et les cotisations sociales attachées,
- l’impôt sur les bénéfices.
En fonction des chiffres de vos tableaux prévisionnels, vous devrez vérifier si vous avez besoin de trouver des financements supplémentaires ou non.
Choisir le statut juridique de votre future entreprise
Pour lancer une activité de coaching, vous vous lancerez probablement seul dans votre projet. Vous aurez donc le choix entre les trois statuts juridiques suivants pour votre future entreprise : l’entreprise individuelle, l’EURL et la SASU. L’option choisie détermine ensuite les possibilités en matière de fiscalité des bénéfices, et votre régime de sécurité sociale.
Voici ce qu’il faut retenir au sujet de ces trois options :
- En entreprise individuelle, en EURL ou en SASU, vous protégerez votre patrimoine personnel étant donné que ce dernier sera à l’abri de vos créanciers professionnels. Cette protection a toutefois une limite et elle pourrait être remise en cause en cas de faute de gestion de votre part.
- L’entreprise individuelle consiste à exercer votre activité professionnelle en nom propre. Par contre, une EURL ou une SASU sont des sociétés commerciales. Les démarches de création d’entreprise sont donc différentes car il est nécessaire de rédiger des statuts et de réaliser des apports en capital lorsque l’on crée une société.
- En entreprise individuelle et en EURL, vous avez la possibilité de bénéficier du régime fiscal de la micro-entreprise. En SASU, c’est impossible. Avec ces trois options, vous pouvez opter pour le régime de l’impôt sur les sociétés.
- En entreprise individuelle et en EURL, vous serez affiliés à la sécurité sociale des indépendants. Par contre, en SASU, vous relèverez du régime général de la sécurité sociale.
En cas de besoin, ce dossier propose une comparaison des différentes solutions : choisir son statut juridique.
Créer votre entreprise pour vous mettre à votre compte
Pour vous mettre à votre compte, vous allez devoir réaliser vos formalités de création d’entreprise. Ce n’est qu’après avoir validé le choix du statut juridique de votre entreprise que vous pouvez accomplir ces démarche car celles-ci vont dépendre de la forme juridique choisie.
Les formalités de création d’entreprise peuvent être réalisées intégralement par vos soins, en utilisant la plateforme du guichet unique de l’INPI. Toutefois, vous pouvez également vous faire accompagner par un professionnel (un avocat, un expert-comptable ou un notaire), ou utiliser un service en ligne de création d’entreprise.
Lorsque vos démarches seront réalisées, vous recevrez rapidement l’extrait K-bis de votre nouvelle entreprise.
En parallèle des formalités de création d’entreprise, vous ne devrez pas oublier de souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle.